Archives des arbuste

Le coquelicot

Introduction

Fiche descriptive du coquelicot

Catégorie : Plante à fleurs

Famille : Papavéracées

Utilisation : Décoration en extérieure, en prairie, en massif ou bordure, en rocaille

Exposition : plein soleil.

Sol : Calcaire ou sableux ou caillouteux, alcalin et neutre, sec.

—
Température Minimale

—
Température Maximale

Sommaire

Les outils et matériaux pour la culture du coquelicot
Réussir son jardin : le coquelicot
Planter le coquelicot
Entretien
Récolte et floraison
Maladies et parasites
Les différentes variétés
La compagnonnage

Les outils et matériaux nécessaires à la culture du coquelicot :

Lors de la plantation du coquelicot, vous aurez besoin du matériel suivant :

Une bêche
Un râteau
Un rouleau
Un arrosoir

Réussir son jardin : le coquelicot

Avant la plantation

Le coquelicot se plante par semis, il faudra le semer sur un sol fortement drainé sur un terrain bien ensoleillé du jardin. La transplantation est déconseillée, car cette méthode fonctionne très rarement.

Les étapes de la préparation des semis sont :

Préparer le sol au préalable, en commençant par arracher les mauvaises herbes.
Bêcher le sol, si le sol est trop lourd, il sera préférable d’ajouter du sable de rivière pour un drainage plus important. Si le sol paraît trop acide, il faut impérativement ajouter un amendement calcique comme du lithothamne, de la dolomie ou des algues marines.
Aérer le sol et l’aplanir avec le râteau
Arroser finement le sol.

Planter le coquelicot

Le semis s’effectue facilement en 2 étapes :

Semer les graines à la volée pour un aspect naturel.
Ratisser le sol légèrement puis caresser les zones concernées avec le dos du râteau, puis arroser finement et uniformément.

Il faut par la suite maintenir le sol frais jusqu’à la levée des premières pousses, il est à ce stade possible de les déplacer sur la zone en les espaçant d’une dizaine de centimètres les uns des autres. Puis arrosez légèrement.

Entretien du coquelicot

Le coquelicot a une durée de vie annuelle, il ne requiert donc aucun entretien, il supporte parfaitement le sol sec et une forte sécheresse.

Par contre, il se prolifère rapidement, car ses capsules renferment une centaine de graines, il ne faut conserver qu’une capsule par plante, il faut enlever les premières fleurs fanées.

Récolte et floraison du coquelicot

Les graines de coquelicot peuvent se récolter de mai en juillet. Sa floraison dure d’avril en juillet et il peut avoir des fleurs blanches, orange, rouge, rose ou violet selon sa variété.

Maladies et parasites du coquelicot

Le coquelicot repousse naturellement les parasites, mais des plantes poussant sur son voisinage qui attirent les pucerons pourraient l’infester. Par ailleurs, s’il est planté sur un sol trop humide, il pourrait attraper l’oïdium et en dépérir.

Les différentes variétés du coquelicot

On distingue actuellement les variétés de coquelicot par ses fleurs, dont :

Les variétés à fleurs simples :

- Le coquelicot sauvage ou Papaver rhoeas
- La Mother of Pearl

Les variétés à fleurs semi-doubles et doubles :

- La Série Shirley
- La Falling in Love
- La Angels Choir Grp

Le compagnonnage

Le coquelicot pousse naturellement près des cultures de céréales, car les conditions qu’il recherche y sont. D’ailleurs lors de la floraison ses fleurs attirent les oiseaux et insectes pollinisateurs pour favoriser la pollinisation des céréales. À part les céréales, le coquelicot est également un compagnon idéal pour le bleuet et les autres plantes annuelles qui cherchent les mêmes conditions que lui.

Conseils

Il faut mieux choisir un sol sec et drainé pour éviter l’oïdium, pour les pucerons, il suffit d’asperger une solution savonneuse. Il est également possible d’introduire des coccinelles ou l’accompagner des œillets d’Inde qui attirent les coccinelles. D’autres alternatives comme les purins d’ortie, de rue et la décoction de tanaisie sont également efficaces.

Conclusion

Pour conclure, la plantation du coquelicot est facile et se fait de manière très naturelle. Ses variétés permettent diverses combinaisons de couleurs dans nos jardins. Elles symbolisent chacune une idée assez différente pour les diverses cultures dans le monde. On peut les retrouver dans les écrits de l’histoire depuis des siècles. Ses graines servent à parfumer des pains, sans oublier la liqueur de coquelicot de Nemours qui fait la fierté de tous les coquelicots.

Pour en savoir plus, découvrez nos articles sur :

Le chamaerops humilis

Introduction

Fiche descriptive du chamaerops humilis

Catégorie : arbre, palmier

Famille : arécacées

Utilisation : Terrasse, bouquet, isolé, décoration

Exposition : ensoleillée

Sol : riche

-12°
Température Minimale

—
Température Maximale

Sommaire

Les outils et matériaux pour la culture du chamaerops humilis
Réussir son jardin : le chamaerops humilis
Planter le chamaerops humilis
Entretien
Récolte et floraison
Maladies et parasites
Les différentes variétés
La compagnonnage

Les outils et matériaux nécessaires à la culture du chamaerops humilis

Lors de la plantation du chamaerops humilis, vous aurez besoin du matériel suivant :

du compost
un substrat léger
une couche de drainage
un engrais riche en potassium et en magnésium
un engrais complet pour palmiers
un arrosoir
des nématodes microscopiques

Réussir son jardin : le chamaerops humilis

Avant la plantation

Avant la plantation, il faut que le sol soit bien drainé. Pour améliorer le drainage du sol, on peut ajouter du sable et du gravier dans le substrat. Pour favoriser la pousse du palmier en pleine terre, l’ajout de compost et d’engrais organique à la terre est nécessaire. Pour préparer la culture en pot, une couche de drainage peut être placée au fond du pot. Un substrat léger suffit à assurer la bonne pousse du chamaerops humilis.

Planter le chamaerops humilis

La plantation du chamaerops humilis s’effectue au printemps ou en été. Le chamaerops humilis se plante dans un endroit bien ensoleillé. Il faut cependant éviter les chaleurs brûlantes. Le chamaerops humilis se plante en pleine terre, ou en jardinière ou en pot. Un sol riche et drainé garantit une meilleure croissance à cet arbre. Le palmier nain peut se planter en intérieur, mais également en extérieur. En intérieur, il sert à donner du charme à la véranda. En extérieur, il décore les balcons, les terrasses et peut aussi s’utiliser en isolé.

Entretien du chamaerops humilis

L’entretien du chamaerops humilis est accessible à tous. En effet, ce palmier nain ne nécessite pas beaucoup de soins particuliers. Il supporte les situations de sécheresse tout comme il supporte assez le froid. Toutefois, la sécheresse excessive ou les situations de grands gels sont tout de même à éviter. Le chamaerops humilis peut se contenter d’un arrosage par la pluie. Cependant, il faut quand même arroser régulièrement lorsqu’il y a une situation de sécheresse prolongée. Cela est encore plus indispensable pour les sujets plantés en pot ou en jardinière. Le palmier doit être bien nourri, un apport d’engrais au printemps peut l’aider à être en meilleure santé. Il est recommandé d’utiliser un engrais riche en potassium et en magnésium, surtout si les feuilles jaunissent. Cela lui donnera l’énergie utile pour pousser convenablement. La taille des palmiers nains n’est pas indispensable, cependant, il est possible de se débarrasser des feuilles asséchées. La taille s’effectue généralement en printemps ou en été.

Récolte et floraison du chamaerops humilis

La floraison du palmier nain se passe du mois de mai au mois de juillet. Toutefois, cette floraison est moindre, voire négligeable.

Maladies et parasites du chamaerops humilis

Il se peut que les palmes du chamaerops humilis se dessèchent, cela peut être dû au vieillissement de la plante. Il faut toutefois s’assurer que cela n’est pas lié à des problèmes, car ce dessèchement peut également indiquer des problèmes liés au gel, à un excès d’humidité ou même la présence de nuisible. Certains signes permettent de reconnaître la cause du dessèchement. Si le dessèchement est dû à une sécheresse prolongée, les tissus rougissent. S’il y a des problèmes occasionnés par le gel, le limbe est couvert de taches vertes qui brunissent au fur et à mesure.

L’excès d’eau quant à lui se manifeste par les racines qui pourrissent et le limbe est couvert de taches noires. Le jaunissement des feuilles indique une carence. Cette carence peut s’éviter par l’apport d’engrais complet destiné au palmier. Les dégâts occasionnés par le gel et la sécheresse ne suffisent pas à tuer la plante, mais pour une meilleure santé, il faut tout de même les éviter. Pour l’excès d’eau, elle se prévient par une amélioration du drainage.

Il existe certains nuisibles qui sont extrêmement létaux pour le chamaerops humilis. Il s’agit du papillon paysandisia et du charançon rouge des palmiers. Les larves de ces nuisibles s’attaquent directement au cœur du palmier nain, elle peut provoquer la mort de l’arbre très rapidement. Les attaques se manifestent par le dessèchement des palmes, en plus de cela elles sont trouées et déchirées. En cas d’attaque, il faut rapidement riposter, car l’action de ces nuisibles est extrêmement rapide. On peut lutter contre en utilisant des nématodes microscopiques. Une boîte de nématode suffit à traiter plusieurs arbres touchés, cependant elle se conserve très peu de temps. Les nématodes sont à diluer dans l’eau, puis se pulvérisent sur le haut du stipe, cette action est à effectuer trois fois qui se fera toutes les trois semaines.

Les différentes variétés du chamaerops humilis

Le chamaerops humilis possède diverses variétés. Certaines des plus connues sont :

Le palmier de Goethe
Le chamaerops humilis « argentea »
Le chamaerops humilis « vulcano »
Le palmier nain « faux doum » qui est la variété la plus commune.

Le compagnonnage

Le palmier nain apprécie la compagnie d’autres plantes exotiques. L’association du yucca ou de l’eucalyptus avec le palmier nain apportera une touche d’exotisme au jardin.

Conseils

Le feuillage du chamaerops humilis est parfois utilisé comme fourrage pour les moutons ou les chèvres. En fait, le chamaerops humilis sert à plusieurs choses. Elle sert par exemple à la fabrication de balais et de brosses grâce à ses fibres. La fabrication de crin végétal peut également se faire par son feuillage. Des paniers et des chapeaux sont aussi élaborés à partir des palmes.

Conclusion

Le palmier nain est un arbre qui se plaît à la fois en extérieur et en intérieur. Il a aussi plusieurs autres utilisations, ses feuilles et ses palmes permettent la fabrication de matériaux artisanaux. Son entretien est facile et il permet de rajouter un esprit un peu sauvage là ou il est planté.

La tulipe

Introduction

Fiche descriptive de la tulipe

Catégorie : Plante à fleurs

Famille : Liliacées

Utilisation : Décoration d’extérieur, en massif, sur balcon, en bordure ou en rocaille.

Exposition : Plein soleil ou mi-ombragée

Sol : Sableux, alcalin et neutre, bien drainé

– 28°
Température Minimale

—
Température Maximale

Sommaire

Les outils et matériaux pour la culture de la tulipe
Réussir son jardin : la tulipe
Planter la tulipe
Entretien
Récolte et floraison
Maladies et parasites
Les différentes variétés
La compagnonnage

Les outils et matériaux nécessaires à la culture de la tulipe :

Lors de la plantation de la tulipe, vous aurez besoin du matériel suivant :

Une bêche
Une griffe
Un transplantoir ou un plantoir à bulbes
Un arrosoir
Du sable et du terreau pour la plantation en pot.

Réussir son jardin : la tulipe

Avant la plantation

La tulipe a toujours eu une préférence pour le plein soleil, mais certaines variétés peuvent aussi pousser en mi ombragé. Il faut éviter de planter les variétés à longue tige sur les endroits à fort vent. Aussi il ne faut surtout pas planter celles qui sont tardives sur les parties inondables.

La tulipe n’apprécie pas le sol trop riche ou trop humide, il faut donc réunir ces simples conditions pour réussir la plantation.

Planter la tulipe

La tulipe se plante de préférence en début d’automne, avant mi-décembre. Les étapes de la plantation sont :

Préparer le sol en faisant un trou d’une quinzaine de centimètres, un peu plus profond si le sol est trop sableux. Pour les variétés botaniques, une dizaine de centimètres peut suffire.
Introduire le bulbe en la posant la pointe vers le haut, puis recouvrir avec la terre.
Il faut espacer les plantes d’une quinzaine de centimètres les unes des autres, et bien arroser.

Pour créer un beau massif, il faudra planter entre 20 et 50 bulbes.

Si la plantation se fait en pot ou en jardinière, il faut bien les drainer en utilisant du gravier au fond et par-dessus, on ajoute un mélange de ¾ de terreau et de ¼ de sable, il faut les espacer au moins 2 cm.

Entretien de la tulipe

La tulipe n’a besoin d’aucun entretien en particulier, mais quelques gestes du quotidien peuvent favoriser une croissance plus saine.

L’arrosage des plantes en pleine terre doit être régulier, en cas de sécheresse, il ne faut pas hésiter à arroser plus généreusement. Cependant après la floraison, il faut limiter l’arrosage. Pour les plantes en pot, il faut éviter que l’eau stagne, surtout quand elles ne sont encore que des bulbes.

Lors de la floraison, il faut retirer les fleurs fanées quand leurs feuillages jaunissent, de cette manière, le bulbe peut retenir ses ressources pour la prochaine pousse.

Les variétés botaniques doivent rester préférablement en place durant toutes les saisons, tandis que les variétés à grandes fleurs doivent être enlevées puis replantées pour la saison suivante, ses bulbes peuvent s’entreposer dans un endroit sec, aéré et sombre, après avoir été nettoyés.

Récolte et floraison de la tulipe

Les bulbilles peuvent se récolter en automne, quand les feuilles sont desséchées.

La floraison a lieu normalement entre Mars et mai, selon les variétés, les fleurs peuvent être blanc, jaune, orange, rouge, saumon, rose, violet et même noir.

Maladies et parasites de la tulipe

Les premiers ennemis de la tulipe sont certainement les nématodes qui pourrissent son bulbe, il faut brûler les bulbes atteints. Mais les pucerons et les acariens peuvent s’attaquer à la plante également.

Une macération d’ortie ou un traitement à base d’extraits naturels sont plus conseillés que ceux qui sont chimiques, car ces derniers rendent les parasites résistants aux concoctions naturelles.

Les différentes variétés de la tulipe

On distingue généralement deux groupes de variétés dont :

Les variétés horticoles que les professionnels ont sélectionnées et croisé depuis des siècles, on cite :

- Les tulipes simples et doubles hâtives
- La tulipe perroquet
- La tulipe de Darwin
- La tulipe de Rembrandt
- La tulipe à fleurs de lis.

Les variétés botaniques qui peuvent perdurer longtemps dans nos jardins, dont :

- La tulipe hybride de Kaufmanniana
- La tulipe hybride de Greigii
- La tulipe hybride de Fosteriana
- La tulipe de l’écluse ou tulipe de Perse ou encore tulipe radis, la Tulipa clusiana
- La tulipe acuminata
- La tulipe des bois ou Tulipa sylvestris
- La tulipe de Gesner ou Tulipa gesneriana

Le compagnonnage

Pour un ensemble couleur et de forme, la tulipe accompagnera parfaitement le myosotis, la jacinthe, l’anémone blanda, le crocus et le narcisse.

Pour bien pousser, les œillets d’Inde en attirant les coccinelles permettent à la tulipe de se débarrasser des parasites. En effet les coccinelles raffolent des pucerons.

Conseils

La tulipe ne requiert aucune attention journalière tant qu’elle est plantée dans les bonnes conditions, l’arrosage doit seulement être régulier et pas trop fréquent. Il faut seulement l’arroser en matinée sauf lors des périodes sèches, on pourra également l’arroser en milieu de journée.

La combinaison avec les plantes accompagnatrices permettent d’avoir une floraison plus valorisante pour les tulipes, et en plantant des œillets d’Inde près d’elles, elles pourront se débarrasser facilement des pucerons. Les nématodes s’évitent naturellement en limitant l’arrosage.

Conclusion

En somme, la plantation de la tulipe est facile, vu qu’elle requiert peu de condition et de main d’œuvre. Ses diverses variétés et couleurs permettent de varier ses utilisations décoratives. Elle est la plus connue parmi les plantes à fleurs et elle sera utilisée assez longtemps pour le symbole et la signification de ses fleurs.

Pour en savoir plus :

L’hortensia grimpant

Introduction

Fiche descriptive de l'hortensia grimpant

Catégorie : plante à fleurs

Famille : hydrangeacées

Utilisation : décoration, façade, tonnelle, couvre-sol, haïe, isolé, terrasse

Exposition : ombragée ou mi-ombragée

Sol : drainé

– 20°
Température Minimale

—
Température Maximale

Sommaire

Les outils et matériaux pour la culture de l’hortensia grimpant
Réussir son jardin : l’hortensia grimpant
Planter l’hortensia grimpant
Entretien
Récolte et floraison
Maladies et parasites
Les différentes variétés
La compagnonnage

Les outils et matériaux nécessaires à la culture de l'hortensia grimpant :

Lors de la plantation de l’hortensia grimpant, vous aurez besoin du matériel suivant :

Pour la préparation du terrain, il faut :

de la corne broyée
du compost
du sable
de la terre de bruyère

L’entretien de l’hortensia grimpant nécessite :

un arrosoir
du compost

Réussir son jardin : l'hortensia grimpant

Avant la plantation

Avant la plantation de l’hortensia grimpant, le sol nécessite quelques préparations. En effet, la plantation de l’hortensia requiert un sol drainé, mais tout de même frais. L’hortensia grimpant n’aime pas les sols pauvres. Pour améliorer le drainage, un engrais organique riche en azote est nécessaire, un peu de corne broyée peut de ce fait être placée au fond du trou de plantation. De plus, du compost peut être rajouté au trou si le sol est sablonneux. D’un autre côté, si le sol est lourd, du sable doit être rajouté en plus du compost. Contrairement aux autres espèces d’hortensia, l’hortensia grimpant ne nécessite pas forcément de la terre de bruyère, cependant, cela peut tout de même aider à favoriser la croissance de la plante et lui garantir une meilleure floraison dans le cas ou le sol est calcaire. L’hortensia a la particularité d’escalader les murs d’elle-même, toutefois, il est possible de l’accrocher immédiatement les tiges au mur au début pour lui faciliter la tâche. La croissance de l’hortensia grimpante est rapide et a tendance à être envahissante, il faut donc s’assurer que la plante n’effondre pas son support si l’on se sert par exemple d’une arche. Vu la croissance rapide de la plante, il vaut mieux que la motte soit installée à une vingtaine ou une trentaine de centimètres de son support.

Planter l'hortensia grimpant

L’hortensia se plante idéalement en automne en pleine terre. La plantation en été ou au printemps peut également être une alternative. Néanmoins, dans ce cas, il faut s’assurer d’arroser la plante régulièrement la première année suivant sa plantation. L’hortensia grimpant apprécie les situations ombragée ou mi-ombragée. La deuxième option reste quand même la meilleure, car ses pieds apprécient quand même un peu de soleil, cela aidera également à obtenir une meilleure floraison. Pour bien grandir, l’hortensia grimpant exige un sol bien drainé. L’hortensia grimpant peut être associé à des plantes nécessitant la même exposition que lui ou des plantes à fleurs qui possèdent le potentiel nécessaire pour le sublimer.

Entretien de l'hortensia grimpant

L’hortensia grimpant ne requiert est assez facile d’entretien et ne nécessite pas beaucoup de soins particuliers. Il est très rustique donc il peut résister à des températures allant jusqu’à -25 °C. Il faut toutefois faire attention à certaines variétés d’hortensias grimpants qui sont un peu moins rustiques que la plupart des variétés. Effectivement, l’hydrangea serratifolia et l’hydrangea seemanii ne peuvent résister qu’à des températures allant jusqu’à -10 °C. Il est donc essentiel de les protéger des périodes de gel. Concernant l’arrosage de l’hortensia grimpant, il doit s’effectuer la première année suivant la plantation. Les longues périodes de sécheresse sont aussi nocives pour l’hortensia grimpant, il faut alors veiller à l’arroser régulièrement pendant cette période. De plus, l’hortensia peut bénéficier d’un rajout de compost pendant les premières années. À part cela, il peut se débrouiller seul dès qu’il est bien installé. La taille de l’hortensia grimpant n’est pas particulièrement nécessaire, il permet cependant de stopper un envahissement qui serait susceptible d’occasionner un gène. Si une taille doit être faite, le moment propice est après la floraison, une taille franche convient très bien à l’hortensia grimpant. Les branches de cette plante sont généralement verticales, mais certaines branches peuvent être horizontales, ces branches peuvent être éliminées, car elles gênent la plante et ruinent aussi son esthétique. Afin de stimuler la floraison de la plante, les fleurs fanées peuvent être éliminées au fur et à mesure. La façon la plus facile de multiplier l’hortensia grimpant est le marcottage, cependant le bouturage est également possible, mais nécessite un peu d’expériences.

Récolte et floraison de l'hortensia grimpant

L’hortensia grimpant commence à donner des fleurs en été, vers le mois de juin au mois de septembre. Les fleurs de l’hortensia grimpant sont soutenues par des corymbes d’environ 20 cm. La floraison est très abondante.

Maladies et parasites de l'hortensia grimpant

L’hortensia grimpant n’est pas sensible aux maladies.

Les différentes variétés de l'hortensia grimpant

Parmi les variétés d’hortensias grimpants, on peut citer :

l’hydrangea seemanii qui est originaire du Mexique, il a la particularité d’être moins rustique que la plupart des hortensias grimpants et possède un feuillage persistant.
L’hydrangea serratifolia qui est également moins rustique que la plupart des hortensias grimpants. Son feuillage est aussi persistant.
L’hydrangea anomala petiolaris qui est la variété la plus commune d’hortensia grimpant. Son feuillage est caduc.

Le compagnonnage

Les fuschias sont d’excellents compagnons pour l’hortensia grimpant, elles peuvent se placer au pied de l’hortensia afin de la sublimer. Les ipomées sont aussi un excellent choix de partenaire pour l’hortensia grimpant. Enfin, les clématites vont de pair avec l’hortensia grimpant étant donné qu’ils nécessitent la même exposition.

Conseils

Le paillage des pieds de l’hortensia grimpant permet de garder ses racines au frais.

Conclusion

L’hortensia grimpant est une plante dont l’utilisation est très variée. La plupart de ses variétés prennent quelques années avant de bien s’installer. Cependant, une fois que la plante est à l’aise dans son installation, elle est un incontournable de la décoration. Cette plante peut habiller les murs, les façades ou encore les tonnelles. En plus de cela, elle peut être utilisée en haie, en isolée ou encore en rampante en guise de couvre-sol. Son entretien est facile et il a la capacité d’apporter du charme à n’importe quel type de jardin.

Pour en savoir plus :