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L’oeillet de poète

Introduction

Fiche descriptive de l'oeillet de poète

Catégorie : plante vivace considérée comme biannuelle

Famille : caryophyllacées

Utilisation : massifs, bouquets, jardinière

Exposition : ensoleillée et mi-ombragée

Sol : drainé

-10°
Température Minimale

—
Température Maximale

Sommaire

Les outils et matériaux pour la culture de l’oeillet de poète
Réussir son jardin : l’oeillet de poète
Planter l’oeillet de poète
Entretien
Récolte et floraison
Maladies et parasites
Les différentes variétés
La compagnonnage

Les outils et matériaux nécessaires à la culture de l'oeillet de poète :

Lors de la plantation de l’oeillet de poète, vous aurez besoin du matériel suivant :

un arrosoir
de l’engrais destiné aux plantes fleuries
de la fongicide
de la bouillie bordelaise.

Réussir son jardin : l'oeillet de poète

Avant la plantation

Avant de planter l’oeillet d’inde, il est important de préparer le terrain en creusant un trou dont la profondeur sera approximativement d’une vingtaine de centimètres. La motte doit également être trempée dans l’eau avant la plantation pour qu’elle soit bien réhydratée.

Planter l'oeillet de poète

L’oeillet de poète peut se planter toute l’année. La plantation peut s’effectuer en pleine terre, en pot ou en jardinière. L’essentiel est de le préserver de fortes pluies et des gels. Il aime les situations ensoleillées ou mi-ombragées. Cependant, il faut tout de même privilégier les situations ensoleillées. Effectivement, l’oeillet de poète nécessite environ trois à quatres heures de soleil par jour. Sa plantation peut se faire dans un sol ordinaire, cependant cela est mieux pour lui d’être planté dans un sol riche et drainé. Il s’associe bien avec les bulbes à floraison printanière ou encore les chicorées scaroles qui sont excellentes pour favoriser la rotation de culture étant donné que l’oeillet de poète ne doit pas être laissée en place pour une replantation.

Entretien de l'oeillet de poète

L’entretien de l’oeillet de poète est tout de même aisé. Il suffit de supprimer les fleurs fanées au fur et à mesure afin d’obtenir une floraison plus abondante. Cependant, la possibilité de garder les fleurs fanées est également une option étant donné que les graines peuvent être récupérées afin d’assurer les prochains semis. Pour l’arrosage, il est surtout nécessaire de la pratiquer régulièrement lors de la première année qui suit la plantation. La sècheresse prolongée peut également affecter la santé de cette plante, dans ce cas, un arrosage régulier est également nécessaire. Lorsque la plantation se fait en pot ou en jardinière, non seulement la plante nécessite plus d’arrosage mais il est aussi avantageux de lui procurer un apport d’engrais destiné aux plantes fleuries. On peut dire que l’oeillet de poète est assez rustique, il peut résister à des températures allant jusqu’à -10° C. Le rabbatage des tiges ainsi que le paillage des pieds accordent une meilleure protection du froid à la plante. Il est à noter que le paillage des pieds se fait le plus souvent avec un paillage non acide. Diverses techniques permettent de multiplier l’oeillet de poète. La multiplication peut se faire par bouturage des tiges en été, par divison de la touffe à l’automne, par marcottage juste après la période de floraison mais la méthode la plus facile reste le semis. Le semis à la volée est parfaitement convenable pour l’oeillet de poète. Nul besoin de recouvrir les graines de terre car la lumière leur est indispensable. L’arrosage en pluie est suffisant, la floraison se produira une année plus tard et il suffura de repiquer en automne.

Récolte et floraison de l'oeillet de poète

Les fleurs de l’oeillet de poète commencent à être aperçues l’année suivant le semis des graines. La taille des fleurs peut faire 20 à 60 cm selon les variétés. La floraison de l’oeillet de poète peut se présenter sous forme silple ou double.

Maladies et parasites de l'oeillet de poète

L’oeillet de poète est très sensible à la rouille. La rouille est un champignon. Ses symptômes sont caractérisés par des cercles de petites tailles se situant en dessous des feuilles. Ces cercles ont une couleur orangée qui fait penser à la couleur de la rouille. Le problème avec la rouille c’est qu’elle est quasiment invisible pendant la première année. C’est lors de la deuxième année qu’elle est plus apparente, cependant arrivée à ce train là, il devient difficile de s’en débarasser. L’application de fongicide ou de bouillie bordelaise fait partie des différents moyens pour lutter contre. Cependant, il est plus facile de la prévenir que de la guérir. En effet, la rouille apparait souvent lorsque l’oeillet de poète est laissé sur place. Afin de l’éviter, il est donc essentiel de ne pas replanter l’oeillet de poète au même endroit.

L’oeillet de poète peut également être victime d’attaque de mouches de l’oeillet ou de pucerons. On peut se débarasser des mouches de l’oeillet avec du purin. Pour les pucerons, il faut se servir d’insectes prédateurs de pucerons.

Les différentes variétés de l'oeillet de poète

On distingue différentes variétés d’oeillets de poète, ils peuvent varier en fonction de la taille, de la floraison et même de la rusticité. Parmi ces variétés, on a :

l’oeillet de poète « vorlaufer » ayant la particularité d’être très rustique
l’oeillet de poète « tapis des Indes » qui est une variété naine.

Le compagnonnage

L’oeillet de poète s’associe aux chicorées scaroles étant donné qu’elles sont parfaites pour une rotation de culture. L’iphéion ou la jacinthe sont d’excellents partenaires pour l’oeillet de poète car leurs floraisons précoces permettront de sublimer l’oeillet de poète.

Conseils

Il existe un insecte qui visite souvent l’oeillet de poète pour récolter son pollen. Il s’agit du lepture fauve. L’insecte est tout noir à part ses élytres qui sont de couleur beiges.

Conclusion

L’oeillet de poète est une plante vivace qui est essentiellement utilisé pour décorer des bouquets. Sa floraison est belle même si sa durée de vie reste assez courte. L’oeillet de poète est assez rustique. Son entretien est facile et l’essentiel est de la préserver des situations de sècheresses prolongées ainsi que des situations de gels. L’oeillet de poète est parfait pour décorer les massifs ainsi que pour la création de bouquets.

Pour en savoir plus :

Le liquidambar

Introduction

Fiche descriptive du liquidambar

Catégorie : arbre

Famille : Hamamelidacées

Utilisation : ornementale, mobilier

Exposition : soleil

Sol : riche, léger et drainé

-15°
Température Minimale

—
Température Maximale

Sommaire

Les outils et matériaux pour la culture du liquidambar
Réussir son jardin : le liquidambar
Planter le liquidambar
Entretien
Récolte et floraison
Maladies et parasites
Les différentes variétés
La compagnonnage

Les outils et matériaux nécessaires à la culture du liquidambar :

Lors de la plantation du liquidambar, vous aurez besoin du matériel suivant :

Bêche
Arrosoir
Du paillage avec des copeaux de bois
Un pic

Réussir son jardin : le liquidambar

Avant la plantation

Le choix de l’endroit pour planter le liquidambar doit se faire judicieusement, mais de préférence dans un endroit dégagé pour que sa silhouette soit pleinement appréciée. Cet endroit doit également être ensoleillé afin d’avoir une vue sur la magnifique palette de couleur que cet arbre propose. Il se plaît dans tout type de terre, mais aime surtout dans les sols profonds.

Planter le liquidambar

Lors de la plantation du liquidambar, c’est préférable d’opter pour un plant qui a été élevé en conteneur.

La première étape est de creuser une fosse assez large, dans les 50 cm de profondeur et ensuite de décompacter le fonds pour le bon développement des racines. Ensuite, il faut le planter en prenant soin de mettre une distance de 5 à 8 m entre lui et les autres arbres, mais s’il s’agit d’une plantation dans une haie variée, la distance devra être de 3 à 5 m.
Une fois que le liquidambar est mis en place, un bêchage devra être effectué autour de la motte, et s’il y a de la terre en surplus, il faut s’en servir pour réaliser une cuvette de réception des eaux d’arrosage et de pluie.
Le paillage avec des copeaux de bois – généralement issus de branchages broyés – est nécessaire pour augmenter l’hygrométrie au niveau du sol pour nourrir les lombrics. Pour humidifier la motte, une vingtaine de litres d’eau feront l’affaire.

Entretien du liquidambar

La taille du liquidambar n’est pas nécessaire, voire inutile cependant, c’est possible de tailler les pousses considérées comme mal placées ou bien en surnombre. Mais en automne, il faut veiller à la suppression des branches mortes.

La réussite de la plantation du liquidambar repose surtout dans un arrosage régulier pendant les périodes de chaleur, car les racines de cet arbre sont surtout connues pour leur appréciation de fraîcheur permanente, même si elles exècrent les terres bourbeuses. Il faut alors veiller à pailler le pied de l’arbre pour maintenir le sol frais. Il ne faut pas se décourager si sa croissance est assez lente au début, car une fois qu’il est bien enraciné, la croissance du liquidambar s’accélère.

Récolte et floraison du liquidambar

Ayant une floraison au printemps, les fleurs du liquidambar sont relativement sensibles au gel. Ses fleurs ont une apparence globuleuse vert-jaune. Quant à ses fruits, ce sont surtout des boules constituées de multiples capsules qui contiennent les graines.

Maladies et parasites du liquidambar

Le liquidambar étant un arbre très rustique, il n’est pas sujet aux maladies, mais il peut être attaqué par des champignons qui recouvrent les feuilles de taches rougeâtres et jaunâtres. Ce problème peut être traité avec un fongicide.

Les différentes variétés du liquidambar

Seules 4 variétés de liquidambar poussent encore dans la nature actuellement, car les autres ont disparu :

Liquidambar acalycina
Copalme d’Amérique ou Liquidambar styraciflua
Liquidambar formosana
Liquidambar orientalis.

Les espèces qui sont éteintes sont le liquidambar californicum et le liquidambar europaeum.

Le compagnonnage

Même si le liquidambar offre une vue magnifique en isolé, il offre un rendu encore meilleur s’il est planté pas trop loin d’un érable, d’un tulipier de Virginie, de Parrotias, des Oxydendrons ou Nyssas.

Conseils

Avec sa croissance lente au début, cela ne s’accélérera pas avec un apport en engrais, mais plutôt avec un amendement régulier à base d’algues et de fumier.

Conclusion

Le liquidambar est un arbre qui offre une magnifique au printemps avec ses palettes de couleurs allant de la couleur or au pourpre. Sa plantation doit se faire idéalement dans un endroit dégagé et ensoleillé. Si la réussite de sa plantation nécessite de suivre quelques étapes qui prennent du temps, le résultat sera tout de même époustouflant. Qu’il soit isolé ou bien associé à d’autres arbres, le rendu de la floraison sera toujours exceptionnel

Pour en savoir plus, découvrez nos articles sur :

Le manguier

Introduction

Fiche descriptive du manguier

Catégorie : arbre fruitier

Famille : Anacardiacées

Utilisation : La cuisine ou le salon, en véranda, en serre chaude ou tempérée.

Exposition : Ensoleillée

Sol : Un sol drainé, profond, neutre ou acide, limono-sableux

-5°
Température Minimale

—
Température Maximale

Sommaire

Les outils et matériaux pour la culture du manguier
Réussir son jardin : le manguier
Planter le manguier
Entretien
Récolte et floraison
Maladies et parasites
Les différentes variétés
La compagnonnage

Les outils et matériaux nécessaires à la culture du manguier :

Lors de la plantation du manguier, vous aurez besoin du matériel suivant :

Un pot large et profond et sa soucoupe
Du gravier
Un terreau riche et drainant
Un sécateur

Réussir son jardin : le manguier

Avant la plantation

Originaire d’Inde, le manguier est conditionné pour un climat semi-aride. Une chaleur continue ainsi qu’une atmosphère légèrement humide sont indispensables pour démarrer sa pousse.

En extérieur, il est important de s’assurer qu’il n’y ait pas de pluie prolongée suivant la première semaine de la mise en terre. L’humidité permanente est fatale aux jeunes manguiers. Pour éviter cet inconvénient, il est préférable de prévoir un voile de protection imperméable et de former un dôme autour du pied du manguier de sorte que l’eau n’y stagne pas.

Planter le manguier

Planter un manguier est relativement simple. Il est possible de se procurer un jeune plant à mettre en terre, ou mieux, de déguster une mangue et de perpétuer son cycle de vie en mettant en terre son noyau. Cette deuxième option est moins simple certes, mais la satisfaction de sa réussite n’en est que plus forte. Les étapes à suivre sont donc :

La germination du noyau :

Pour qu’un noyau devienne un potentiel manguier, il faut qu’à aucun moment, la température à laquelle la mangue a été conservée n’ai été inférieur à 5 °C.

Le noyau de forme ovale possède deux couches externes. En ôtant cette enveloppe en faisant bien attention de ne pas détériorer l’amande au centre, la germination prendra moins de temps.

La germination peut se faire en l’enveloppant dans du coton humide, entouré d’un sac percé de quelques trous.

La mise en terre :

Préparer le grand pot profond en le remplissant du terreau adéquat. Ajouter dans sa soucoupe des graviers humides et poser le pot au-dessus. Une fois ces préparatifs achevés, prendre le noyau et le déposer délicatement dans un trou de 3 cm à 4 cm de profondeur. Le recouvrir en tassant la terre au-dessus. Pour stimuler sa croissance, la placer près d’une source de chaleur artificielle ou naturelle. La rentrée lors des nuits fraîches.

Entretien du manguier

Le moment le plus crucial après le démarrage de la pousse est celui de la floraison. À cette période, la pluie peut détruire toute la production, car les fleurs ne pourront pas s’autoféconder. Il est donc préférable de s’équiper d’un voile de protection imperméable face à cette éventualité.

Comme le froid (< 5 °C) est aussi fatal au manguier, garder la plante en pot permet de la rentrer en cas d’une chute de température. En grande chaleur, placer la plante sous l’ombre d’un arbre. Pendant sa croissance, le fertiliser avec un engrais riche en azote et en potasse ; lors de sa période de production, optez pour un engrais du type 1-1-2.

La taille du manguier respecte les règles de la taille des arbres fruitiers. Elle se pratique pendant la récolte, juste après la cueillette. Les rameaux ayant porté les fruits deviennent stériles. Il faut donc s’en débarrasser pour alléger l’arbre. Pour le reste, il suffira d’éclaircir le houppier en fin d’hiver pour laisser passer la lumière.

Pour garder la fraîcheur et l’humidité au pied du manguier, y disposer du paillage.

Récolte et floraison du manguier

La floraison du manguier

Le processus de floraison du manguier ne se déclenche qu’après 2 à 3 mois de sécheresse. D’avril à mai, les panicules terminales du manguier portent des milliers de fleurs chacun. Ces fleurs de couleurs roses ou blanches sont à la fois mâles et hermaphrodites. Elles s’autofécondent et seul 1% de ces fleurs deviendront des fruits.

La récolte du manguier

3 à 4 mois après la floraison, chaque panicule porte environ 5 mangues. Le manguier est un arbre généreux en fruit, pouvant aller jusqu’à des milliers de drupes par saison à partir de ses 6 ans et pendant ses 3 siècles de durée de vie.

La récolte se fait selon l’utilisation voulue du fruit. En Indonésie et aux Philippines, les jeunes feuilles sont aussi récoltées et cuites pour être consommées.

Maladies et parasites du manguier

Le manguier est victime de nombreux nuisibles sous les tropiques à savoir : la cochenille, la mouche des fruits, la bactériose du manguier, les acariens…

En intérieur, gardez une atmosphère humide pour le manguier, ou placez-le près d’une source d’eau pour éloigner les acariens du plant.

Les différentes variétés du manguier

Il existe près d’un millier de cultivars de manguier dans le monde. On peut les classer globalement en 4 grandes familles :

Les manguiers indiens : dont leurs fruits ont la forme d’un rein
Les manguiers hybrides américains : donnant des mangues de forme élancée
Les manguiers antillais : à l’origine des mangues arrondies
Les manguiers indochinois : avec ses mangues élancées légèrement plus épaisses vers sa deuxième moitié

Le compagnonnage

Étant vulnérable au froid, le manguier fait une excellente plante d’intérieur en pot. Encore jeune, le manguier a d’énormes feuilles allant jusqu’à 30 cm de long sur 5 cm de large. Ses feuilles de couleurs rouge orangé virent au vert foncé avec l’âge. Leur teint met en valeur aussi bien les tons clairs de la Spirée que les ombelles bleues de l’Agapanthe.

Conseils

Les feuilles du manguier peuvent être utilisées comme fourrage ; elles sont en revanche toxiques en trop grandes quantités, surtout si les feuilles sont plus que matures.

Le bois du manguier a une teinte claire qui donne un rendu fin et luxueux en décoration d’intérieur.

Conclusion

Le manguier est surtout connu pour son fruit généreusement charnu, juteux, doux avec sa couleur d’or jaune. Représentant des tropiques, sa culture est possible même hors des tropiques avec l’attention adéquate. Elle est peu rustique, car une température inférieure à 5 °C lui est fatale ; elle résiste pourtant bien à la chaleur et à la sécheresse. Avoir un manguier dans son jardin assure un important approvisionnement en mangue chaque année et une large zone où s’abriter du soleil. C’est aussi un parfait arbre d’intérieur avec ses feuilles imposantes et leurs couleurs rouges à vert foncé.

Pour en savoir plus :

Le dahlia

Introduction

Fiche descriptive du dahlia

Catégorie : plante bulbeuse, plante comestible

Famille : astéracées

Utilisation : massif, bordure, potager, bouquet, vase, décoration

Exposition : ensoleillée

Sol : riche et drainé

-10°
Température Minimale

—
Température Maximale

Sommaire

Les outils et matériaux pour la culture du dahlia
Réussir son jardin : le dahlia
Planter le dahlia
Entretien
Récolte et floraison
Maladies et parasites
Les différentes variétés
La compagnonnage

Les outils et matériaux nécessaires à la culture du dahlia :

Lors de la plantation du dahlia, vous aurez besoin du matériel suivant :

Un engrais destiné aux bulbes
Un engrais destiné aux plantes fleuries
Du terreau
Du compost
Un arrosoir
Un paillis
Un piège à bière
Un hôtel à insectes prédateurs
De la fongicide
De la bouillie bordelaise.

Réussir son jardin : le dahlia

Avant la plantation

Quelques préparations sont indispensables avant la plantation du dahlia. Il est important de s’assurer que la terre soit bien drainée, saine et riche. D’abord, le trou de plantation doit avoir une profondeur de trois à dix centimètres, cela dépendra de la taille du bulbe. Il faut également s’assurer que chaque plant soit espacé d’une distance pouvant aller de 50 cm à 1 m. Cela dépendra également de la taille du bulbe. Les espèces naines de dahlias nécessiteront un engrais destiné aux bulbes mélangés à du terreau de plantation drainé. Tandis qu’un tuteur sera utile pour les espèces hautes.

Planter le dahlia

Le dahlia peut se planter en pleine terre comme il peut se planter en pot ou en jardinière. Son utilisation varie souvent selon la taille. En effet, les grandes variétés sont plus adaptées au massif. Les variétés moyennes se plaisent bien en bordure ou encore en potager. Tandis que les variétés naines sont plus adaptées au pot, aux vases et aux bouquets. Le dahlia aime le soleil. Pour bien grandir, elle nécessite un sol riche et drainé, sain et même argileux. Le dahlia peut se planter dans un sol pauvre à condition de l’enrichir avec du compost.

Entretien du dahlia

Peu de soins ont besoin d’être apportés au dahlia pour qu’il soit en bonne santé. En simple, il faut s’assurer que le dahlia ne soit pas dans des conditions de sécheresse totale tout en la préservant d’une humidité trop importante. De ce fait, il faut veiller à ce que le dahlia soit arrosé régulièrement lors des périodes de sécheresse prolongées. Toutefois, cela doit être fait en gardant le sol drainé, les bulbes ne doivent pas être l’objet d’eau stagnante. L’arrosage doit également être assez méticuleux, en effet, il faut à tout prix éviter d’arroser le feuillage, car cela peut être à l’origine de maladies diverses. Le dahlia est assez rustique et peut supporter des nourritures allant de -5 à -10 °C. Il doit être préservé des situations de grands gels. Un paillis constitué de feuilles mortes peut faire l’affaire pour les protéger du gel. Néanmoins, certaines régions ont des périodes de gels plus violentes. Dans ce cas-là, il faut couper le dahlia à 10 cm du sol lorsque son feuillage est complètement fané. Il faut ensuite arracher puis faire sécher la tige souterraine portant les racines aériennes. La conservation de la plante se fera dans un endroit à la fois sec et frais. Elle pourra ensuite être replantée au printemps. La multiplication du dahlia peut se faire par semis en fin d’hiver, par division de souche au printemps ou par bouturage en février.

Récolte et floraison du dahlia

La floraison du dahlia dure normalement de juin à juillet. Pourtant, il est possible d’étendre cette floraison jusqu’au mois d’octobre en éliminant les fleurs fanées pour empêcher l’épuisement de la plante. Un apport d’engrais destiné aux plantes fleuries sera également indispensable et devra se faire une fois par semaine jusqu’à la fin de la période de la floraison. Le dahlia peut produire des fleurs doubles, simples ainsi que semi-doubles.

Maladies et parasites du dahlia

Plusieurs maladies et nuisibles peuvent s’attaquer au dahlia. Les nuisibles ennemis du dahlia sont les limaces, les acariens, les noctuelles, les perce-oreilles et les pucerons noirs.

L’attaque des limaces peut être prévenue avec des pièges à bières. Pour les autres nuisibles, les insectes prédateurs tels que la coccinelle ou le carabe peuvent faire l’affaire.

Les maladies pouvant toucher le dahlia quant à elles sont la verticilliose, la pourriture grise, le virus de la mosaïque, le charbon du dahlia et l’oïdium.

La verticilliose est une maladie causée par un champignon, elle se manifeste par un affaiblissement soudain de la plante. De la bouillie bordelaise peut être utilisée pour s’en débarrasser.

La vulnérabilité des feuilles et des tiges est causée par la pourriture grise, les apports d’azote excessifs en sont la cause. Le virus de la mosaïque et le charbon du dahlia s’éliminent avec du fongicide. Le fongicide est à base de manade pour traiter le charbon du dahlia et à base d’iprodione pour traiter le virus de la mosaïque. Enfin, l’oïdium nécessite du fongicide à base de soufre pour son traitement.

Les différentes variétés du dahlia

Le dahlia compte environ une trentaine d’espèces pour d’innombrables variétés. Le classement des dahlias s’effectue communément par la taille, la couleur ainsi que la forme des fleurs. On distingue :

Le dahlia cactus
Les dahlias décoratifs
Les dahlias buissons
Les dahlias nains
Le dahlia balle
Les dahlias géants

Le compagnonnage

Nombreuses sont les plantes qui peuvent s’associer au dahlia :

L’echinaée, qui se marie bien avec le dahlia durant les saisons chaudes
Le phlox qui est un excellent compagnon pour le dahlia grâce à ses variétés de couleur
Le pennisetum qui apportera une touche de légèreté au jardin lorsqu’il s’associe avec le dahlia.

Conseils

Il peut être avantageux d’arroser le dahlia le soir, cela permet d’économiser de l’eau et de préserver la plante de la sécheresse.

Conclusion

Le dahlia est une fleur qui permet l’une des plus grandes variétés d’utilisation dans un jardin. Elle peut se présenter sous diverses formes, diverses couleurs et même diverses tailles. Il aime le soleil et apporte une floraison magnifique. Son entretien facile le rend à la fois plus valeureux et plus accessible. La culture du dahlia apporte des couleurs aux jardins et est facile d’accès même pour les débutants en jardinage.

Pour en savoir plus :