Étiquette : primevère

Primevère officinale : description et caractéristiques

Le Primula veris ou primevère officinale porte différentes appelations : brairette, coucou, clé de Saint-Pierre, coqueluchon, coucou, fleur de printemps, herbe à la paralysie, herbe de Saint-Paul, oreille d’ours, primerolle, primevère jaune, printanière, primevère officinale. Ses nombreux surnoms font surtout référence à sa floraison qui annonce le primus tempus ou la première saison. Dès le début du printemps, la primevère officinale orne tous les endroits rocailleux et qui sont exposés au soleil avec ses fleurs aux couleurs jaune d’or.

Bien qu’elle soit jolie, cette variété de primula est surtout réputée pour ses vertus thérapeutiques. C’est aussi une plante comestible utilisée pour apporter un léger piquant dans les plats.

Primevère officinale : propriétés thérapeutiques

Préparée en tisane, la primevère officinale est un excellent remède contre la toux grasse et la bronchite. Ses racines représentent en grande partie les principaux actifs qui ont la qualité d’expectorants.

Les feuilles possèdent les mêmes actifs, mais à plus faible dose. Quant aux fleurs, celles-ci  ont des propriétés apaisantes et une action sédative, préconisées en cas d’insomnie ou d’hyperactivité en particulier chez l’enfant. Une infusion de fleurs de primula veris favorise ainsi le sommeil.

L’huile de primevère officinale est utilisée pour des applications externes en cas de contusions ou de douleurs.

Primevère officinale : utilisation culinaire

Les feuilles de primevère officinale ont un goût assez relevé d’anis. Elles peuvent être consommées crue en salade ou cuite pour relever la saveur des viandes, poissons. La racine est utilisée pour aromatiser la bière.

Les fleurs sont aussi comestibles. Elles servent à parfumer les confitures, à décorer les salades ou à orner un plat tout en apportant une note parfumée.

Notes importantes

Une surconsommation de primevère officinale peut provoquer des vomissements et des diarrhées. Elle est donc contre-indiquée en cas de gastrite ou d’ulcère gastrique.

Elle ne peut également être consommée par les femmes enceintes et allaitantes.

Primevère rose : description et caractéristiques

L’espèce Primula rosea est du genre Primula de la famille des Primulacées. C’est une plante sauvage de toute petite taille qui ne dépasse pas 15 cm de hauteur. Elle est constituée de tiges au port élancé, portant à leur extrémité des petites fleurs en forme de rosette de couleur rose avec un oeil jaune. La primevère rose commence à fleurir au mois de mai à juin.

Son feuillage de couleur vert foncé, semi-persistant à caduque, forme une touffe dense à leur base. Les feuilles sont assez grandes par rapport à sa petite taille. Elles peuvent faire entre 15 à 20 cm, pour une largeur de 3 à 4 cm.

Primevère rose : ses conditions de culture

Le primula rosea est une plante rustique qui supporte des températures minimales de -15°C. Il se plaît au soleil, mais plutôt pour sa luminosité que pour sa chaleur. Un excès de chaleur peut faire dépérir son système racinaire. Un endroit semi-ombragé est ce qui le réussit le mieux ; à l’ombre d’un arbuste ou arbre, ou au bord d’une zone humide.

Comme type de sol, celui-ci doit être bien drainé, riche, et frais, avec un pH acide ou neutre.

Les primevères roses peuvent aussi bien être cultivées en pot, en jardinière, ou en pleine terre en massif, et plus particulièrement au bord d’un bassin.

Primevère rose : maladies et nuisibles

En général, les Primula sont résistants aux maladies et aux parasites, hormis la pourriture grise qui est due par un excès d’humidité et de chaleur. Elle peut également présenter quelques ennemis dont les plus redoutables sont les limaces. La primevère rose peut aussi être attaquée par les araignées rouges et aux pucerons.

Cependant, pour conserver vos belles plantes, pensez à installer des pièges à limaces comme déposer des débris de coquilles d’œuf au pied de leur pied. Vous pouvez également épandre du marc de café ou de la cendre.

Parfois, la pourriture grise est inévitable surtout lorsque la plante se trouve dans un endroit trop humide et ombragé comme un abri. Dans ce cas, pulvérisez les plantes avec de la bouillie bordelaise une fois par semaine pendant 3 semaines. Éliminez les parties affectées, et réduisez les apports d’eau.

Primevère violette : description et caractéristiques

La Primevère tapissante de Caucases ou le Primula Juliae est un magnifique spécimen du genre Primula qui appartient à la famille des Primulacées. C’est une petite plante basse haut d’une dizaine de centimètre, à tiges rampantes qui ont tendance à s’étaler pour former un tapis floral touffu.

Dès la fin de l’hiver, le Primula Juliae se couvre de nombreuses petites fleurs solitaires à 5 pétales en forme de cœur allongé d’un pourpre violacé, présentant en son milieu un œil jaune. C’est une petite plante très ornementale et à la fois parfumée à installer volontiers sur les rebords des fenêtres, mais aussi au jardin comme couvre-sol.

Primevère violette : exigences de culture

Contrairement aux primevères des champs qui se multiplient d’elles-même, les Primulas Juliae ont une certaine exigence.

La primevère violette apprécie les sol légers, frais et bien enrichis en humus. Elle préfère les situations légèrement ombragées, qui ne se donnent pas directement au soleil. Elle se plaira ainsi à l’ombrage des sous-bois. Le dessèchement de son système racinaire peut la faire périr ; voilà pourquoi il est important de mettre du paillage au pied de la plante afin de maintenir la fraîcheur du sol.

Primevère violette : entretiens

La primevère tapissante de Caucases n’a pas besoin de soins particuliers hormis de garder ses racines bien au frais. A cet effet, vous devez arroser davantage les plantes pendant les périodes chaudes, et de préférences tous les soirs.

N’oubliez pas de faire un paillage organique pour garder la fraîcheur du sol, mais aussi pour que celui-ci se transforme en nutriment une fois en décomposition. 

Elle n’est sujet à aucune maladie, mais elle est une excellente proie pour les limaces et les pucerons.

Arrosage primevère : primula en pot

Les primevères ont une certaine exigence en matière d’humidité. Ses racines ont besoin d’être maintenues au frais tout le long de l’année, et surtout pendant les périodes les plus chaudes. Un excès d’eau ou une eau stagnante peut toutefois entraîner la pourriture de ses racines. Des mauvaises conditions d’environnement : endroit sombre, humide et non aéré, favorisent également la pourriture grise.

A cet effet, pour les primevères en pot, il est important de bien surveiller l’état de l’humidité.

Le terreau doit rester humide sans pour autant être détrempé. Évitez l’eau stagnante dans les soucoupes qui peuvent  faire pourrir votre primevère. Pour connaître le taux d’humidité du sol, la meilleure technique c’est de tâter au doigt. Si le terreau est froid ou légèrement mouillé, ce n’est pas la peine d’arroser la plante. S’il s’effrite sous les doigts, pensez à renouveler l’arrosage des primevères en pot.

NB : Arrosez copieusement la primevère juste après la plantation.

Arrosage primevère : primula en pleine terre

Les primevères cultivées en pleine terre méritent davantage d’être surveillées, surtout pour les sujets qui sont trop exposés au soleil. L’évaporation de l’humidité se fait plus rapidement à l’extérieur, ainsi le sol risque de facilement s’assécher.

Il est ainsi recommandé de pailler les pieds des primevères pour réduire l’évaporation. Le paillage évite également la prolifération des mauvaises herbes. Choisissez du paillis en matières organiques qui se désagrège au fil du temps et se transforme en compost naturel.

Pour la fréquence d’arrosage de la primevère, l’opération doit se faire de manière régulière. En été, arrosez les plantes tous les jours afin de maintenir le sol humide. Encore une fois, évitez les excès d’eau !

Aux autres périodes de l’année, vous pouvez limiter les arrosages à une ou deux fois par semaine, quand le sol commence à sécher.