Les topinambours sont des plantes résistantes et rustiques, et sont quasiment insensibles aux maladies. Néanmoins, quelques animaux et insectes se raffolent aussi bien de leurs tubercules que de leurs feuilles. Un excès d’humidité peut également entraîner des dégâts importants chez les plants de topinambours. Quels sont les ennemis des plants de topinambours ? Comment les traiter ?

plant topinambour

Plants de topinambours : les maladies bactériologiques

La chlorose apicale est une maladie bactérienne qui affecte 50% des plants de topinambour. Elle se traduit par un jaunissement des bourgeons apicaux d’où la chlorose apicale des nouvelles pousses qui peut s’étendre sur presque toute la longueur de la tige. Les feuilles affectées deviennent également jaunes à blanches, puis brunissent et les tiges malades sont rabougries puis meurent. Elle peut aussi présenter d’autres symptômes foliaires comme la formation de petites taches auréolées jaune pâle entre 1 à 2 mm de diamètr. De grandes taches jaune verdâtre doublées de petites plages grisâtre au centre suintant des gouttelettes contenant des bactéries peuvent également se manifester.

Si les symptômes se présentent, il faut éliminer et brûler les plantes affectées.

Plants de topinambours : les maladies mycosiques

Le plan de topinambour peut être affecté par des maladies mycosiques lorsque les environnements de culture sont trop humides et chauds. Parmi les maladies cryptogamiques qui affectent les plants de topinambours, il y a :

-l’Oïdium qui touche les feuilles du topinambour est dû par l’’Erysiphe cichoracearum un champignon qui affecte la plupart des astéracées. Il se manifeste par la formation d’un feutrage blanc poudreux à la surface des tiges et des feuilles qui est composé de spores et de mycélium. Les feuilles touchées jaunissent puis meurent. Le moyen efficace pour éviter l’oïdium est d’éliminer les adventices qui sont sensibles à l’oïdium près des cultures de topinambour. Vous pouvez également pulvériser les plantes affectées avec une solution sulfurisée

-La rouille est provoquée par un champignon appelé Puccinia helianthi Schwein. Elle se traduit par l’apparition de pustules à urédospores sur les feuilles et parfois sur les tiges. Lorsque l’infection est à un stade avancé, les jeunes feuilles affectées arrêtent de se développer. Des urédies se forment sur le revers des feuilles.

Plants de topinambours : les insectes et ravageurs

Le topinambour est très apprécié par les limaces, les pucerons et les perce-tiges.

Pour éviter les limaces de se rapprocher des plants de topinambours, disposez des pièges autour des pieds comme des débris de coquille d’œuf ou de la sciure.

Pour les pucerons et autres insectes, une pulvérisation à une solution à base de savon noir peut stopper la prolifération.

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L’Helianthus tuberosus connu communément sous le nom de topinambour est un légume tubercule très ancien, mais très peu consommé que vers le 19ème siècle. Les fleurs du topinambour embellissent les jardins avec leur couleur d’un jaune vif, très proche de celles du tournesol. Comment réussir la culture du topinambour ?

fleurs topinambour

Topinambour : description et caractéristiques

Le topinambour également appelé artichaut de Jérusalem appartient à la famille des Astéracées. C’est une plante vivace, très rustique et vigoureuse qui est appréciée non seulement pour ses tubercules gourmands, mais aussi pour ses fleurs aux couleurs du soleil. Certes, les fleurs du topinambour ne sont pas comestibles, mais elles font d’excellentes fleurs à couper grâce à ses tiges dressées rigides et longues qui peuvent atteindre 3 m de haut. Elles ne sont pas très grandes, entre 6 ou 7 cm de diamètre, mais sont relativement jolies.

Ses feuilles vertes, alternes, à la forme ovale, pointues sont couvertes de poils rugueux.

Quant à ses fameux tubercules prêtent la forme du gingembre, mais ont un goût totalement différent, plutôt comme l’artichaut.

Le topinambour est réputé pour ses nombreuses vertus : désinfectant, énergétique et nutritif. Il contient une teneur significative de vitamines, mais aussi de calcium, cuivre, fer, soufre, zinc et magnésium. Il renferme également de l’insuline idéal pour les diabétiques.

Topinambour : conditions de culture

Le topinambour de par sa grande vigueur peut se développer sur toute nature de sol, même les sols pauvres. Il craint toutefois l’humidité qui entraîne le pourrissement de ses racines tubercules. Pour obtenir d’abondantes fleurs de topinambour et bien pigmentées, il faut l’installer à une bonne exposition au soleil. Il fleurit également mieux dans une terre riche en humus et bien drainée. Les sols acides sont à éviter.

Topinambour : plantation et entretiens

Mars à Avril sont les mois idéals pour la culture des topinambours. Cultivez les tubercules en ligne, dans un sol préalablement enrichi, tout en mettant 50 cm de distance entre chaque sujet. Orientez le germe vers le haut, et enfoncez à 10 cm de profondeur dans le sol. Recouvrez de terre, tassez puis arrosez.

Binez régulièrement le sol pour éliminez les adventices qui ont tendance à se développer rapidement sous son ombrage. Buttez les pieds des plants dès qu’ils ont atteint 20 cm de haut.

Arrosez surtout pendant les périodes de grosses chaleurs.

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La pomme de terre Agata a un goût appréciable, préparée au four, sautée à la poêle ou en salade. Idéalement comme pomme de terre primeur, récoltée très tôt avant sa maturité, mais est polyvalente en cuisine à la conservation. L’agata est l’une des variétés les plus faciles à cultiver et à entretenir.

Pomme de terre Agata

Pomme de terre agata : description et caractéristiques

La pomme de terre agata est une variété très appréciée par les français tant pour son aspect visuel que pour son goût.

C’est un tubercule de forme ovale à oblongue, à la peau lisse d’un jaune pâle et à la chair jaune.

Elle est plus souvent récoltée en primeur car elle perd un peu de son goût à sa maturité.

Les germes de l’agata sont rouges, cylindriques et larges, légèrement pileux. C’est une plante au port bas et étalé, au feuillage d’un vert clair.

L’agata a une bonne tenue à la cuisson et s’apprête à tous les cuissons : bouilli, au four ou sauté.

Pomme de terre agata : conditions de culture

L’agata aime le soleil et la chaleur. Cependant, elle se développe mieux dans un endroit ensoleillé. Le sol doit être bien meuble, léger, drainé et chaud.

C’est une plante très gourmande qui a besoin de beaucoup de nutriments. Fertiliser le sol quelques semaines avant la plantation avec de l’engrais riche en potassium.

Elle se récolte 85 jours après la plantation si vous souhaitez avoir des primeurs et 115 jours après la plantation pour des pommes de terre pour la conservation.

Pomme de terre agata : maladies et ennemis

Tout comme la plupart des variétés de Solanum Tuberosum, la pomme de terre agata est sujet à certaines maladies et ravageurs :

  • Le mildiou est une maladie cryptogamique due à un champignon appelé Phytophthora infestans, se développant dans un environnement humide et chaud. Les feuilles de la pomme de terre présentent des taches brunes et huileuses sur la face supérieure, et à l’aspect duveteux blanc au revers. Les tubercules forment des taches brunes à grises puis des traces de pourriture.
  • La gale commune est une maladie bactérienne due à des bactéries du genre Streptomyces. Elle apparaît en sol calcaire et dans des conditions humides. Elle se traduit par des pustules en cratère, plus ou moins profondes et des taches liégeuses. Une autre maladie bactérienne, Erwinia carotovora, donne les mêmes symptômes.
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La pomme de terre Charlotte est une variété de pomme de terre très récente créée en France et mise pour la première fois sur le marché en 1981, mais sous licence. Ce n’est que vers 2011 que sa vente a été rendu libre, et fait désormais partie des meilleures variétés de pomme de terre. Comment cultiver la pomme de terre charlotte dans nos potagers ?

Pomme de terre charlotte

Pomme de terre charlotte : description et caractéristiques

L’espèce Solanum tuberosum ‘Charlotte’ est une variété de pomme de terre d’origine française, issue d’une recherche en laboratoire. Le résultat est exceptionnel, tant pour sa sa belle forme oblongue, que pour sa chair jaune ferme et sa peau relativement fine. Cette variété est très appréciée des français non seulement pour ses qualités culinaires, mais aussi pour sa facilité de culture.

La pomme de terre charlotte garde sa fermeté et sa saveur quelle que soit son mode de cuisson : à la vapeur, sauté ou frit.

Pomme de terre charlotte : conditions de culture

Comme la pomme de terre charlotte est un légume racine, elle doit être cultivée dans un sol léger, profond et riche. Elle a besoin de beaucoup de soleil, mais surtout de la chaleur pour bien se développer. Les tubercules de la pomme de terre germent à partir de 10°C. Un peu plus de compost permet d’obtenir une meilleure récolte, à faire à l’automne précédent. Il est important de maintenir la terre humide, mais pas stagnante. Un paillage permet de réduire l’évaporation de l’humidité tout en évitant la prolifération des mauvaises herbes.

L’arrosage se fera par parcimonie, et uniquement au pied des plants pour éviter le développement des champignons.

Pomme de terre charlotte : plantation étape par étape

Ameublissez le sol en profondeur et réalisez des tranchées de 10 cm de profondeur  écartées de 50 à 70 cm.

Plantez les tubercules, germe vers le haut, tous les 30 cm. Recouvrez de terre fine.

Dès que les plants feront 15 cm, buttez les pieds sur 20 cm de hauteur. Le buttage favorise le développement des tubercules, et régularise l’écoulement de l’eau. Vous pouvez butter autant de fois si nécessaire.

Mettez du paillage au pied des plants, avec de fines couches de tontes de feuilles mortes.

Paillage
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