Camélia

Introduction

Fiche descriptive du Pavot

Catégorie : Arbuste vivace à fleurs

Famille : Théacées

Utilisation : En pot, haie, massif ou décoration extérieure

Exposition : Ombre légère.

Sol : Neutre ou acide.

-20°
Température Minimale

 


Température Maximale

 

Sommaire

Description et caractéristiques
Espèces et variétés
Conditions de culture
Plantation
Entretiens
Maladies et parasites

Camélia : description et caractéristiques

Camellia spp ou le camélia est un arbuste vivace à fleurs de 1 à 4 m de haut qui appartient à la famille des Théacées et qui provient d’Asie de l’Est, du Japon et d’Océanie. Ce beau arbuste promet une longue floraison de l’automne au printemps tout en traversant l’hiver selon les variétés. 

Le camélia forme un joli buisson recouvert de feuillage dense composé de feuilles persistantes d’un vert profond brillant, ovales, alternes et finement dentelées. A la surface de ce beau feuillage lustré se déploie de jolies fleurs aux pétales délicatement structurées centrées d’étamines jaune d’or, exhalant une note parfumée de jasmin. Celles-ci peuvent être simples, semi-doubles ou doubles, solitaires ou groupées par 2 ou 3. Les fleurs du camélia sont souvent dans des teintes douces comme le rose, blanc, très rarement le jaune, mais aussi le rouge vif. 

Son feuillage mais également ses fleurs sont tolérants aux températures négatives allant jusqu’à -20°C.

De croissance assez lente, le camélia est parfaitement adapté pour une culture en bac, en pot ou en jardinière. 

Camélia : les différentes espèces et variétés

Le genre Camellia compte près de 250 espèces sauvages avec plus de 28 000 variétés croisées qui sont les plus cultivées en région au climat tempéré.

Camellia sasanqua à floraison automnale 

 

Cette espèce a permis d’obtenir de nombreux hybrides comme le Camellia hiemalis ‘Bonanza’ qui est un petit arbuste qui fait au maximum 1 m de haut. Il offre d’octobre à janvier de petites fleurs doubles de couleur rouge foncé aux pétales irréguliers laissant apparaître quelques étamines. 

Le Camellia hiemalis ‘Shôwa-no-sakae’ est également un arbrisseau de 1 m de haut qui se couvre de septembre à décembre des fleurs rose fuchsia semi-doubles à doubles, parfumée.  

Camélias japonica 

 

Près de 150000 variétés croisées ont été obtenues à partir de l’espèce japonica tel que le Nobilissima qui offre des fleurs très doubles blanc au reflet jaune de novembre à février.

Le Camélia ‘Lily Pons’ donne de grandes fleurs simples ou semi-doubles d’un blanc très pur de  janvier à avril. 

Le Camellia japonica ‘Manuroa Road’ est un arbuste qui fait aux environs de 1,50 m de haut, se couvrant  de mars à mais de grandes fleurs de dahlia rouge velouté intense.

Camélias à floraison printanière

 

Parmi les variétés qui fleurissent au printemps, il y a le camellia ‘Désire’, arbuste rustique jusqu’à -14°C, produisant de février à avril des fleurs aux pétales dans toutes les nuances du rose. Le ‘Margaret Davis’ fleurit de février à avril de belles fleurs de pivoine bicolores, blanches marginées de rose vif et de carmin. 

Camélia

Camélia : conditions de culture

Les camélias sont des plantes de terre de bruyère, c’est-à-dire, qui aime les sols de nature acide avec un pH de 5,5 à 6,5 et qui doit être léger, riche et bien drainé. Cependant, pour permettre aux camélias de fleurir en abondance, il est préférable de les planter dans une terre de jardin pas trop compacte, mélangée de terre de bruyère et de compost. 

Ils apprécient un peu le soleil, mais pas trop ! Les milieux ombragés les conviennent parfaitement. 

Bien qu’ils soient rustiques, leurs boutons floraux ainsi que les fleurs ne supportent pas les vents froids et le gel. 

La plantation des camélias en pleine terre peut se faire au printemps pour les variétés à floraison précoce et à l’automne pour ceux qui fleurissent à mi-saison ou tardivement. Les sujets achetés en godet peuvent être cultivés à tout moment de l’année, en dehors des fortes chaleurs. 

Camélia : plantation

En pleine terre 

 

Réalisez un trou plus large que profond pour permettre aux racines de bien se développer. 

Pour dépoter facilement la plante, trempez le pot dans un seau d’eau jusqu’à ce que la motte soit bien imbibée. Retirez du pot puis démêlez délicatement les racines qui forment des chignons.

Mettez le sujet en terre et recouvrez la motte seulement de 2 ou 3 cm de terre. Pour les plantes achetées en godet, veillez à ne pas enterrer leur collet. Tassez bien la terre au fur et à mesure du remplissage. Terminez par un arrosage copieux. 

Étalez du paillage organique au pied de la plante comme des écorces de pin ou des feuilles mortes.

En bac ou en pot 

 

Dans un conteneur large et suffisamment profond, disposez au fond une couche de gravier ou de matériau drainant pour favoriser le drainage. Remplissez ensuite de mélange de terre de bruyère et de terreau de feuilles ou de compost décomposé. Le terreau peut être remplacé par de la terre de jardin riche et légère. 

Plantez le camélia, bien tasser puis déposez un paillage à la surface du pot pour ralentir l’évaporation de l’humidité. 

Camélia : entretiens

Si le camélia émet des boutons floraux c’est qu’il est en bonne santé et que les conditions sont propices à son développement. 

En revanche, si la croissance est un peu plus lente et que les boutons tombent sans flétrir, c’est qu’il y a un problème. 

Exposition

Pensez à offrir quotidiennement à la plante un peu de soleil. Cependant, évitez les expositions directes qui peuvent brunir ses feuilles. Le soleil matinal en hiver peut lui être fatal. 

Arrosage

Le camélia a besoin suffisamment et régulièrement d’eau. Une sécheresse prolongée peut entraîner la chute des boutons floraux, et un excès d’eau peut pourrir la plante. 

Engrais

A la fin de la floraison, faites un apport en quantité limité d’engrais spécial pour camélia, ou de sang séché. Utilisez uniquement des engrais adaptés surtout pour les sujets en pot. Un excès de fertilisation peut provoquer l’apparition de grosses taches brunes sur les feuilles.

En revanche un manque d’engrais ou un substrat trop pauvre ralenti la croissance du camélia. 

Protection hivernale

Les camélias ont des racines superficielles sensibles aux gelées ; voilà pourquoi il est important de pailler au pied de la plante pour garder le sol frais durant les périodes chaudes et isoler les racines du froid en hiver. 

Rentrez les plantes à l’arrivée du gel en les entreposant dans une pièce lumineuse. 

Taille 

La taille n’est pas nécessaire que pour rectifier son port. Vous pouvez opérer après la floraison.

Maladies et parasites du Pavot

Les pucerons et les cochenilles sont des nuisibles qui peuvent s’attaquer au camélia. L’infestation se manifeste par l’apparition de fumagine sur les feuilles. Ce dépôt de poussière noire est due à un champignon provenant du miellat sécrété par les pucerons. Traitez la plante infectée avec du savon noir pur dilué à 5% dans de l’eau ou du purin d’ortie.

Si les feuilles du camélia présentent des dentelures, c’est qu’elle est attaquée par des otiorrhynques. Ce sont de petits insectes qui dévorent le bord des feuilles, les rendant dentelées. Ils disparaissent généralement à l’arrivée de la saison froide, mais en cas d’une invasion massive, il faudra faire un traitement spécifique.

L’Albizia

Introduction

Fiche descriptive de l'Albizia

Catégorie : Arbuste vivace semi-rustique

Famille : Fabacées

Utilisation : Décoration en extérieure

Exposition : Soleil ou mi- ombre 

Sol : sols salés, en bord de mer.

 

-10°
Température Minimale

 

 


Température Maximale

 

Sommaire

Description et caractéristiques
Espèces et variétés
Ses exigences de culture 
Plantation et entretiens
Maladies et parasites

Albizia : description et caractéristiques

Albizia julibrissin, plus connu sous le nom d’arbre de soie, Acacia de Constantinople ou albizia est un arbuste vivace semi-rustique qui appartient à la famille des Fabacées.

Son feuillage caduque en forme d’ombrelle offre un bel ombrage pendant la journée. A la tombée de la nuit, ses feuilles pennées, formées par de nombreuses folioles se referment sur elles-même.

De juillet à septembre, l’arbre de soie orne le jardin avec sa floraison en pompons rose, blanc ou rouge, exhalant une note de parfum subtile.

En automne, les jolis pompons de soie sont remplacés par des gousses plates qui contiennent les graines.

L’albizia ne commence à fleurir qu’à partir de la cinquième année de culture. Arrivé à maturité, il peut faire entre 6 à 7 m de haut sur un étalement de 6 m. Il peut atteindre jusqu’à plus d’une dizaine de mètres dans son habitat naturel ou lorsque l’environnement lui est favorable.

Albizia : les différentes espèces et variétés

Le genre Albizia compte près de 150 espèces qui se distinguent par leur port, leur taille et leur floraison.

Albizia à port étalé

Albizia julibrissin ‘Cyrano’ est un grand arbre qui peut faire jusqu’à 10 m de haut avec un étalement de 8 m de part et d’autre. De juin à septembre, il fleurit de jolis pompons rouge vif.

Albizia julibrissin ‘Summer Chocolate’ fait entre 5 à 8 m de haut sur environ 4 m de large. Il offre des fleurs de couleur rose, odorantes et un feuillage pourpre-chocolat.

 

Albizia à port particulier

Albizia julibrissin ‘Pendula’ est un petit arbre qui fait au maximum 3 m de haut produisant des fleurs à capitules rose vif ou rouge. Il présente un port pleureur au tronc tortueux, à cultiver idéalement isolé au milieu d’une pelouse.

Albizia julibrissin ‘Ombrella’ est caractérisé par son port en ombrelle qui fait entre 5 à 10 m de haut sur 7 m de large. Il donne de juin à septembre des fleurs rouges carmin parfumées.

Exigences de culture de l'Albizia

L’albizia est d’autant plus beau lorsqu’il est bien exposé au soleil. La lumière et la chaleur sont l’une des principales conditions nécessaires à son épanouissement. C’est notamment la raison pour laquelle ses feuilles se replient à la tombée de la nuit. Il croît rapidement lorsque les conditions sont remplies et peut atteindre jusqu’à plus de 10 m de hauteur.

Cette espèce est facile à cultiver car elle tolère les sols pauvres et même calcaires. Cependant, il est préférable de le planter dans un sol léger et bien drainé car les excès d’humidité et les sols lourds risquent d’asphyxier ses racines. L’arbre de soie peut également vivre en climat maritime.

Néanmoins, il ne supporte pas les endroits venteux où leur tronc risque de se plier et leur floraison prématurée en plumet de s’envoler.

L’arbre de soie n’apprécie pas non plus être à l’étroit. La culture en pot n’est pas favorable à son développement surtout en région chaude. Toutefois, cultiver l’albizia en conteneur est envisageable en climat doux.

Albizia : plantation et entretiens

En région tempérée, la culture de l’albizia se fait en fin d’hiver, en dehors des périodes de fortes gelées. Dans les régions aux hivers plus rudes, la plantation ne peut se faire qu’ à partir de mai lorsque le sol commence à se réchauffer.

Plantation

Les plants en motte, en godet ou à racines nues se cultivent de la même manière.

Dans un sol ameubli, profond et bien drainé, réalisez un trou assez grand et profond d’au moins 60 cm de part et d’autre. Pensez à fertiliser légèrement les sols trop pauvres avec de l’humus pour favoriser sa croissance. Mettez une distance de toute part d’environ 5 m entre chaque plant, que ce soit une plante de la même espèce ou pas.

Entretiens

Les plantes cultivées en pot ont d’autant plus besoin d’entretiens que les sujets en pleine terre. L’albizia en pot ou en bac nécessite régulièrement d’apport en eau, mais aussi d’engrais qui se fera de préférence deux fois par an.

Toutefois, afin d’accélérer la croissance de départ des albizias cultivés en terre quelques soins sont préconisés. Les plantes sont également assez fragiles à cette période.

Les jeunes plants ont besoin d’être tuteurés à ses supports solides pendant au moins 2 ans.

A l’arrivée du froid, ils doivent être protégés contre le froid par un épais paillage au pied et un double voile d’hivernage autour de sa ramure. Il est préférable de garder le voilage en été afin d’éviter la brûlure des jeunes pousses par les forts rayons de soleil.

Maladies et parasites de l'Albizia

L’albizia est assez résistant aux maladies, mais il est souvent attaqué par certains ravageurs.

Les attaques de psylle sont assez fréquentes chez les arbres de soie qui entraînent l’apparition de fumagine sur les feuilles. Pour éliminer ces parasites, on peut introduire

l’Anthocoris nemoralis son prédateur naturel ou utiliser un insecticide adapté. Il faut éliminer les parties trop affectées pour éviter la propagation.

Les sujets installés en serre peuvent être attaqués par des araignées rouges, des aleurodes ou des cochenilles.

Hibiscus

Introduction

Fiche descriptive de l'Hibiscus

Catégorie : Arbuste à fleurs vivaces

Famille : Malvacées.

Utilisation : Comestibles, cosmétique et soins, infusion

Exposition : Ensoleillée.

Sol : Sol non calcaire, drainant et riche.

-12°
Température Minimale

30°
Température Maximale

Sommaire

Description et caractéristiques

Espèces et variétés 

Conditions de culture

Plantation 

Entretiens

Maladies et nuisibles

Hibiscus : description et caractéristiques

Le genre hibiscus est un arbuste à fleurs vivaces ou annuelles qui appartient à la famille des Malvacées.

Sa taille varie entre 1 à 2 m de haut , voire jusqu’à 5 m pour certaines espèces. Ses feuilles persistantes ou caduques sont alternées, simples, ovales ou lancéolées, bordées de dentelures.

Les fleurs sont éphémères, mais se renouvellent continuellement de mars à octobre. Elles sont isolées ou groupées, formées par une corolle à 5 pétales libres dans différentes variantes du rose, blanc, orange, jaune ou blanc. Les étamines sont agglomérées au centre formant un long tube, un caractère typique des hibiscus.

Les fleurs d’hibiscus sont réputées dans le secteur de la cosmétique et des soins capillaires grâce à leurs propriétés émollientes. Elles sont également comestibles, dont les jeunes feuilles sont consommées comme légumes dans certains pays. Les fleurs sont préparées en confitures ou en guise de garnitures pour salades.

Une infusion de fleurs ou de feuilles d’hibiscus permet de calmer les toux et les angines.

Hibiscus : espèces et variétés

Près de 200 espèces d’hibiscus ont été répertoriées avec plus de 20000 variétés issues de différents pays. Parmi les espèces qui peuvent s’adapter sous le climat européen, on citera :

Hibiscus rosa-sinensis connu couramment sous l’hibiscus Rose de Chine ou encore “fleur des belles dames” est idéalement une plante d’intérieur car il commence à perdre ses feuilles et ne fleurit plus dès que la température tombe au-dessous de 7°C.

Hibiscus syriacus, althéa ou ketmie supporte des températures allant jusqu’à -25°C et est facile à cultiver. Cette espèce a la particularité de se ressemer naturellement en milieu favorable.

Les hibiscus vivaces tels que l’hibiscus coccineus, Hibiscus moscheutos, Hibiscus palustris, Hibiscus trionum… qui sont rustiques jusqu’à -12°C.

Hibiscus : conditions de culture

Qu’ils soient vivaces ou annuels, les hibiscus ont à peu près les mêmes besoins. Ils ont une préférence pour les emplacements ensoleillés, une exposition directe au soleil leur fera du bien que de mal. Dans les régions où les températures hivernales vont en dessous de 0°C, la culture à l’extérieur en pleine terre n’est pas possible.

Les hibiscus craignent les sols calcaires et lourds. Cultivez-les dans un terrain bien drainant, léger et riche en humus.

Hibiscus : plantation

Culture en pot de l’hibiscus rosa-sinensis

Choisissez un pot à la fois large et profond pour supporter le poids de la plante. Cette espèce peut atteindre jusqu’à 2 m de haut à sa maturité si les conditions sont optimales pour son développement. De préférence, optez pour un pot en terre pour permettre à ses racines de bien respirer. Déposez un lit de matériaux drainants au fond du pot puis remplissez un mélange de terreau de tourbe et d’écorce de pin pour compléter la motte de terre.

Culture en pleine terre des hibiscus vivaces

Plantez la plante dans un sol non calcaire, drainant et bien enrichi en humus. Privilégiez un endroit bien ensoleillé et abrité du vent dans votre jardin. Une fois la plante mise en terre, mettez un paillage pour protéger les racines du gel en hiver, et pour garder la fraîcheur du sol en été.

Hibiscus : entretiens

Arrosage

Les hibiscus veulent que leurs racines restent au frais tout le long de l’année. Cependant, vérifiez régulièrement que le substrat ne sèche pas. Évitez toutefois de détremper les racines car un excès d’humidité peut les asphyxier. Ne mettez pas de soucoupe sous le pot pour éviter l’accumulation d’eau. Par temps chaud, multipliez les arrosages, et en hiver, arrosez modérément. Brumiser le feuillage de l’hibiscus pour humidifier l’atmosphère

Engrais

En pot, le substrat a tendance à épuiser rapidement les nutriments qui ne se renouvellent pas. Pendant la période de floraison, fertiliser la plante avec des engrais liquides organiques dilués à l’eau d’arrosage toutes les deux semaines.

Hivernage

En été, paillez les hibiscus vivaces avec une épaisse couche de feuilles mortes pour les isoler du froid à l’entrée de l’hiver. Envelopper les pots avec du film plastique ou du matériau isolant pour protéger les racines du froid.

Taille

La taille de l’hibiscus n’est pas nécessaire, mais cela permet de rectifier le port et pour le rendre plus florifère.

L’opération peut se faire à partir de la quatrième année de sa plantation, et ce, uniquement à la sortie de l’hiver, c’est-à-dire vers mars à avril. La taille doit être répétée tous les 3 à 5 ans pour garder la plante jeune et en bonne santé.

Poinsettia : maladies et nuisibles

Les Hibiscus rosa-sinensis sont les plus sensibles aux maladies et parasites. Ils sont souvent attaqués par les pucerons et les cochenilles.

Débarrassez-vous des pucerons manuellement puis pulvérisez avec une solution de savon noir et de l’eau. Quant aux cochenilles, ceux-ci peuvent se traiter avec de l’huile de colza ou de l’huile de tournesol, mélangée avec de l’eau et du savon noir.

Par une mauvaise condition atmosphérique, des maladies physiologiques peuvent également se présenter provoquant ainsi des jaunissements de feuilles et des chutes de boutons floraux.

Troène

Introduction

Fiche descriptive du Troène

Catégorie : Arbre florifère vivace.

Famille : Oléacées.

Utilisation : Utilisés en haie ou en bordure grâce à leur port très ramifié, compact et dense

Exposition : Suffisamment ensoleillée.

Sol : Sol alcalin et faible en pH.

-25°
Température Minimale

30°
Température Maximale

Sommaire

Description et caractéristiques


Espèces et variétés 


Exigences de culture

Plantation 

Entretiens


Maladies et nuisibles

 

Troène : description et caractéristiques

Du genre Ligustrum, appartenant à la famille des Oléacées, le troène est un arbre florifère vivace présentant près d’une cinquantaine de variétés originaires de Chine, de Corée, du Japon, d’Europe ainsi que d’Afrique du Nord.

Selon la variété, le troène peut être un arbuste de 3 à 5 m, ou former un grand arbre pouvant atteindre jusqu’à 20 m de haut.

Les espèces de grande taille sont souvent utilisées en haie ou en bordure grâce à leur port très ramifié, compact et dense. Toutefois, les sujets de petite ou moyenne taille constituent d’excellents supports d’art topiaire.

Son feuillage semi-persistant à persistant selon le climat est constitué de nombreuses petites feuilles ovales ou obovales d’un vert clair à foncé, brillantes sur la face supérieure.

De juin à août apparaissent de petites fleurs en grappes blanches et parfumées très appréciées par les abeilles et les papillons. Après la floraison s’ensuivent de petites baies noires ou bleutées à maturité qui font le bonheur des oiseaux, mais toxiques pour les humains et certains animaux si ingérer.

Les troènes se prêtent si bien à la taille qu’ils peuvent être transformés en bonsaï.

Troène : espèces et variétés

Les 50 espèces de Ligustrum et les nombreuses variétés croisées issues de chaque espèce type sont classées suivant leur taille.

Variétés de petite taille

Les petits spécimens sont toujours bien mis en valeur en pot ou bac. On citera entre autre le

troène taillé ou Ligustrum ionandrum, un petit arbre au port buissonnant et compact, au feuillage persistant vert foncé et lustré.

Variétés de taille moyenne

Leur taille est idéale pour une utilisation au massif, isolée ou comme haie libre tel que le troène de Chine ou Ligustrum sinense, un arbuste de 2 m de haut, au port compact et un feuillage vert clair dense. C’est une espèce très rustique jusqu’à -25°C.

Le troène d’Europe ou Ligustrum vulgaris ‘Atrovirens’ a un port buissonnant au feuillage semi-persistant et dense, rustique jusqu’à -15°C

Variétés de grande taille

Grâce à leur taille imposante et leur port compact, les grands troènes constituent d’excellente haie à la fois protectrice et décorative.

Le troène du Japon ou Ligustrum lucidum est un grand arbre de 10 m de haut au feuillage semi-persistant de couleur vert à nervures rougeâtres.

Le troène du Texas ou Ligustrum texanum est un grand arbuste de 4 m de haut, au feuillage semi-persistant, vert sombre et brillant sur le dessus.

Troène : ses exigences de culture

Les troènes sont des plantes semi-rustiques à rustiques jusqu’à -25°C pour certaines espèces. Ils se plaisent au soleil, mais un peu d’ombrage n’affecte pas leur croissance. Comme type de sol, ils n’ont aucune préférence à condition que celui-ci soit frais et bien drainé. Ils peuvent même tolérer les sols calcaires. Néanmoins, une sécheresse, même courte, peut leur être fatale, ainsi que les vents secs.

Ils se cultivent de préférence en automne ou un peu plus en avance, en début de printemps dès que le sol est réchauffé.

NB : la culture en automne est impérative pour les plantes à racines nues.

Troène : plantation

Pour la culture en pleine terre, ajoutez à la terre de rebouchage du compost organique ou de terreau de plantation. Pour neutraliser l’acidité du sol, si nécessaire, mélangez la terre avec un peu de chaux éteinte ou de cendres.

Mettez un écart de 60 cm à 1 m entre chaque pied de troène installé en haie.

Pour une culture en bac ou en pot, choisissez un contenant large, profond et assez lourd pour supporter le poids de la plante une fois adulte. Disposez une couche drainante au fond du pot comme des petites pierres ou du gravier grossier. Comblez la motte avec un substrat composé d’un mélange de compost décomposé, de sable grossier et d’un peu de cendres. Terminez par un arrosage copieux et installez la plante bien à l’abri des vents forts.

Poinsettia : maladies et nuisibles

Lorsque l’environnement est bon et sain, les troènes ne risquent pas d’être atteints de maladies.

Les champignons vont apparaître et affecter les arbres parce que le sol est trop humide et/ou l’endroit est trop ombragé. Les maladies cryptogamiques se traduisent par la formation d’un voile blanc qui recouvre progressivement les parties aériennes de la plante. A cet effet, le troène s’affaiblit et peut même y succomber.

Malheureusement, certains insectes ravageurs sont inévitables comme les pucerons qui s’attaquent au jeune plant, ou les cochenilles. Ces derniers sécrètent un miellat poisseux qui favorise l’apparition de maladies cryptogamiques. Si les pucerons peuvent être traités par des techniques naturelles, les cochenilles sont plus coriaces et requièrent l’introduction de leurs prédateurs naturels comme les coccinelles.